Les Marcheurs du Donjon

 En l'an 313, l'empereur Constantin officialise la religion chrétienne. Son nom restera dans les mémoires puisque son prénom donnera Costantia en l'an 400 (Coutances), pagus constantinus en l'an 600 (pays du Cotentin). Les chrétiens se réunissent désormais sur d'anciens lieux druidiques ou romains devenus sanctuaires, chapelles. Des moines comme Saint-Hermeland fondent des monastères, vers le 7ème siècle.  Saint-Hermeland, de noble famille, a fait des études, rejoint la communauté de l'abbaye de St-Wandrille (Rouen) puis est envoyé à Indres pour y fonder une abbaye. Il tisse de nombreux liens entre ces communautés et l'abbaye de Lessay. Devenu prieuré, le bâti est détruit par les Viking, puis restauré au 11-12ème siècle. Une charte royale confirme la propriété à l'abbaye de Lessay. Deux abbés G de Guéhébert et E de Ver, successivement, vont réaliser un logis seigneurial, une tour, 2 moulins, un colombier au-dessus de la petite chapelle, et acquérir des t

LA COUR, quel ensemble digne d'un conte de fée ! Un manoir avec des tours, des douves avec cygnes et canards, un reste de pont-levis, un colombier..!! La Cour aurait été transmise 2 fois par des femmes, quels heureux gentilhommes .. Les premiers documents datent de l'époque de la guerre de Cent Ans, 1350. Cette seigneurie appartenait à la baronnie de Bricquebec, les seigneurs Paisnel, puis De La Motte. La fille de ce dernier l'apporte en dot à Jean d'Orglandes, lequel fera construire un ensemble agricole avec étables, écuries, charreterie et un logis seigneurial. Le bâti a un caractère défensif puisque les Anglais sont dans le Cotentin jusqu'à leur défaite en 1450 à Formigny. Outre les douves, il y a des échauguettes, des archères, le pont-levis et sa salle de garde. Le manoir restera 238 ans dans la même famille !  La terre et la seigneurie sont cédés à Guillaume Plessard, lequel épouse C.d'Orglandes en 1612. Tiens donc ! les jeunes de "bonne famille"

Notre Ami Jules s'en est allé.. Saurons-nous trouver notre chemin, lui qui a été si longtemps notre guide ? Déjà la maladie l'en avait empêché plusieurs fois, et ses apprentis-guides souhaitaient être à sa hauteur. Il les avait conseillés, avec sa grande discrétion. Un p'tit clin d'oeil, il leur montrait la balise du GR à suivre, ou avec humour qui le caractérisait, il plaisantait "Ce ne serait pas plutôt par là..". Rien ne lui échappait, une faiblesse de l'un et la pause avait lieu.                Jules était notre Ami, toujours prévenant, sensible et si délicat. Des petits instants de bonheur, nous en avons vécus en sa compagnie. Quelle jolie complicité ! à Gatteville, en plein champ de choux pommés, ou face à l'anse du phare,   Flamanville, sur ses dires, Gisèle -son âme-soeur- cherche encore l'écureuil en haut du chêne ou encore lors d'un goûter, appréciant le cidre et la tartine de confiture..             OUI ! Qui pourrait t'oublier,