Sideville, le Bois du Mont du Roc

  Partis peu nombreux de notre lieu habituel de rendez-vous, quelle joie de se retrouver en nombre, au pied de ce Bois du Mont du Roc !

Evelyne a pris en charge la marche à allure très modérée - toujours avec le sourire et ses remarques facétieuses !  Quant à Jean-Yves, la destination de son parcours fut le Bois et la Roque és Fays, sont-ils passés par le chemin Crève-coeur ?? 

Séparés dès la place du bourg, nous nous sommes rendus aux lieux-dits le Vacheux, la Planche Houelbecq -écrivain actuel, contestataire dans l'âme, serait-il né à cet endroit ? - pour monter la Rue Caille -disons plutôt un chemin encaissé, dont les côtés sont très ravinés. Les arbres ont-ils eu la sensation de perdre "pieds", tant ils ont développé leurs racines à tout va !

Avec les plaisanteries, les grimpettes ne nous ont pas paru difficiles. Merci Evelyne ! Nous avons franchi la barrière du Fort du Mont, ruines allemandes de 1940-44, aux graffitis singuliers, devenues un parcours VTT-    à éviter le soir, Mesdames ... lieu peu romantique ! 

Nos amis ont pu voir de leur côté, quelques vestiges de l'occupation allemande : les casernes, la guérite et la piscine au lieu "La Boulay". Quel confort !! Les Sidevillais y avaient-ils accès ? vous avez la réponse. Le Fort disposait d'une puissante batterie d'artillerie - Cependant la bataille de Cherbourg, grâce aux Américains, ne fut gagnée que le 27/06/44.

   



Un petit tour par l'usine de filature du lin, devenue une laiterie !! puis une école - l'Education Nale est économe ! - La rivière la Divette va au plus court en passant toujours sous l'école. 

Plus agréables à voir, de charmantes maisons, deux ponts "Pont aux soupirs" et "Pont aux Amours" , Venise a ses ponts mais Sideville aussi !!  
Puis le lavoir, le bâtiment de la mairie anciennement presbytère du XVIème, le porche de l'église, "An 1547 fut faite" essayez de lire la plaque  .. 


Anecdote cocasse !! Nous sommes en 1578...

La messe n'est pas dite - Le curé Nicolas le Fort -portant son étole symbolique- va secourir son frère lors d'une rixe face à Michel de Ravalet, curé de Breuville et bretteur redoutable. 

Armé d'une rapière, Nicolas embroche son confrère qui s'effondre...                                 "Ha, je suis mort !"

Tuer un semblable est le pire des crimes.. pour tous, ecclésiastiques ou non.

23 ans après, les Chanoines de Rouen lui accordent la grâce- Ni le Pape, ni le Roi n'avaient osé prendre cet arrêt.






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