Les Marcheurs du Donjon

 Au cours de notre sortie Jersey, beaucoup d'entre nous, qui t'avaient rencontrée, avaient une mine plutôt triste qu'enjouée. Oui, nous pensions à ces moments agréables lors des marches, et des réunions festives. Josiane, tu avais toujours un large sourire, une présentation des plus jolies, un accueil vis-à-vis de tous sans limites, alors que la maladie inexorablement faisait son chemin.   Nous avons tous vu tes difficultés peu à peu s'accroître, et l'angoisse se lire sur les visages de tes proches, de tes amis.      Nous penserons fort à tes petits messages ponctués de coeurs, de bises et de jolies fleurs que tu appréciais. Nous te les adressons ce jour, avec tristesse.

 Ah ! cela nous manquait... l'air iodé si réputé, conseillé par la Médecine. Quelle joie !  Dès notre arrivée au port, nous sommes un peu décontenancés.. bizarre ! les portes, fenêtres, et baies vitrées sont closes. Les petits bistrots sont désertés. Les places de parking fort nombreuses sont libres et les lieux de loisirs pour enfants vides ... vous avez dit Bizarre ! Mais vite.. une odeur de vase nous prend à la gorge ! Dépêchons.. la photo traditionnelle et hop ! Notre randonnée nous a donc portés du port du Becquet vers la plage de Collignon, joli parcours, pour ensuite traverser les prairies, bois et pour certains les carrières environnantes.   Quelques grimpettes pour la "grande marche" et un parcours rallongé pour d'autres, tant le beau temps et la vue sur la côte ne nous incitaient pas à regagner nos chaumières.  Près du port, un tout petit abri, fait de grosses pierres et recouvert de schistes, attire l'oeil. C'est un gabion. Sur cette carte postale,

 Architecte du Roi de Crête Minos, Dédale conçoit un labyrinthe !  Cet ouvrage doit permettre à capturer définitivement le Minotaure, friand de chair humaine. Mi-homme, mi-taureau, il est le fils de la Reine, conçu avec un magnifique taureau, dont elle s'est amourachée. Le Roi veut se venger du déshonneur subi.                                                                       Dédale et son fils Icare sont eux aussi emprisonnés dans le labyrinthe, ayant dévoilé le secret d'échapper à cet enfermement. Deux possibilités : le fil d'Ariane ou le vol de Icare. Muni d'ailes de cire, Icare s'échappe, s'envole si haut vers le soleil que les ailes fondent. Arrive ce qui devait arriver... il tombe dans la mer et se noie. Morale : Enfants, Ecoutez vos parents !! Dédale lui avait bien dit "pas si haut !".                    Hé !  Marcheurs, Suivez le plan !!                     De petites sentes en petites sentes, en file indienne, les uns descendaient la dune,

 Quelle belle journée, ce 3 avril ! Il aurait fallu y rester plus longtemps pour s'imprégner de l'atmosphère particulière de Honfleur. Arpenter quelques ruelles, admirer les tableaux exposés dans de nombreuses galeries, ou au musée Boudin et puis s'essayer à composer des calembours comme le journaliste honfleurais, plein d'humour,                                                                                                     Alphonse ALLAIS En voici quelques-uns !      "C'est le fond qui manque le moins, mais ce sont les  fonds qui  manquent le plus ."       "Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l'avenir."      "On devrait pouvoir ouvrir des écoles pour professeurs inadaptés."           "Les tarifs de chemins de fer sont aménagés de manière imbécile. On devrait faire payer des suppléments pour les retours... puisque les gens sont forcés de revenir."      "La grande trouvaille de l'ar

 "T'as voulu voir Vierzon, on a vu Vierzon,    T'as voulu voir Honfleur, on a vu Honfleur,    T'as voulu voir ta mère...                             "   Jacques Brel chante Honfleur, Eugène Boudin et L.A.Dubourg la peignent. Alphonse Allais y fait des calembours, et Erik Satie y compose ses mélodies. Tous deux se prélassaient sous les pommiers de la Ferme St-Siméon. Honfleur ne laisse pas insensible.           Et nous, enfants de Honfleurais, que nous reste-t-il ? de jolis souvenirs. Vous, qui irez, faites le tour du Vieux Bassin. Surpris et enchanté par ces hautes maisons à 3,4 étages et colombages, le 2ème étage étant un RDC sur la rue du Dauphin ! Cherchez un atelier de peinture, sculpture et vous serez étonné. Vous y verrez de nombreux bateaux attendant la marée haute pour franchir l'écluse de la Lieutenance. Ils ne sont plus en bois, et les voiles ne claquent plus au vent. La pêche n'est plus leur préoccupation. Pourtant nous étions amusés par les int

 Après une randonnée agréable faite cependant sous une bruine normande, quasi continue, nous nous sommes réunis dans la salle de convivialité de Quettetot, déjà prête à nous recevoir.  Ravis d'accueillir les membres du bureau, Mme la Présidente Nelly, Mr le vice-Président, Mr le Secrétaire, Mr le Trésorier... et, -notre ami Bernard, enjoué, remis de ses soucis médicaux, prêt à reprendre les marches petit à petit -notre amie Josiane, toute élégante, soignée et tout sourire. Un grand merci de t'être déplacée pour nous rejoindre. -Anne-Marie, revenue de son périple qui nous a inquiétés, tant ce tremblement de terre était catastrophique pour les habitants. -Claudine qui a suivi la marche à petits pas mais avec efforts, dommage que tu n'aies pu rester au repas. Cependant Claude, encore en maison de soins pour sa rééducation, Françoise, Solange, Jacqueline et Jocelyne, Brigitte L., notre copain-facteur Lucien et quelques autres pour des raisons très diverses, leur absence était r